
Justice de genre
Note de l'éditeur : Ce blog est également disponible en Français.
Les menstruations sont un processus biologique naturel et une étape clé du cheminement vers l'adolescence. des millions de filles dans le monde Selon un rapport conjoint de l'UNICEF et de l'OMS, les femmes ignorent ou ne sont pas préparées à leurs premières règles. Le manque d'informations précises et adaptées à leur âge, aggravé par des tabous culturels profondément ancrés, transforme souvent cette transition naturelle en source de frustration. confusion, peur et honte.
Dans de nombreuses communautés à travers l’Afrique, les menstruations restent une sujet enveloppé de silenceOn décourage les filles de parler de leurs règles, et les croyances culturelles les qualifient souvent d'« impures » pendant la menstruation. On interdit à certaines filles de pratiquer un sport, de toucher à la nourriture ou d'assister à des rassemblements religieux ou communautaires. Ces mythes et restrictions affectent gravement les filles. estime de soi, santé, mobilité et confiance.
Selon le Rapport 2023 de l'UNICEF et de l'OMS Progrès en matière d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène dans les écoles 2000-2023 : accent particulier sur la santé menstruelle, de nombreuses écoles, en particulier dans les communautés rurales ou mal desservies,manquent d'eau potable, de toilettes privées et sûres et d'accès à des produits sanitaires abordables ou d'urgenceLes filles qui commencent à avoir leurs règles de manière inattendue ont souvent aucun moyen de gérer ses règles avec dignité, forçant beaucoup à manquer l'école pendant leurs règles, prendre du retard dans leurs études ou abandonner complètement leurs études.
Les défis physiques ne s'arrêtent pas là. De nombreuses filles souffrir en silence de douleurs menstruelles Sans accès à des analgésiques, à des conseils, ni même à une compréhension élémentaire de ce qui se passe dans leur corps, elles souffrent de crampes, d'inconfort et de détresse émotionnelle, souvent dans des environnements où les menstruations sont considérées comme taboues et honteuses.
Pour couronner le tout, les garçons sont fréquemment exclus à partir de conversations sur la puberté et les menstruations. Une étude menée auprès de garçons adolescents dans des écoles sélectionnées au Ghana a révélé des croyances socioculturelles négatives répandues et de mauvaises attitudes à l’égard des menstruations chez les garçons adolescents, avec 55,21 TP3T ayant des croyances négatives et 52,71 TP3T présentant de mauvaises attitudes. Ce manque de compréhension entraîne souvent moqueries et moqueries de la part des garçons, renforçant ainsi une culture de stigmatisation. Chez les filles, cette pression sociale conduit à intérioriser l'idée que les menstruations sont quelque chose à cacher, à s'excuser ou à endurer en silence.
En réponse à ces défis, de nombreuses initiatives bien intentionnées se concentrent sur distribution de serviettes hygiéniques—souvent comme un intervention ponctuelle ou irrégulière. Mais même si cela est important, ce n’est pas suffisant.
Selon le rapport de l’UNICEF et de l’OMS, Afrique subsaharienne, seulement 1 école sur 8 (12%) fournit des protections hygiéniques gratuites ou payantes. Sans accès fiable et continu à ces produits, les filles restent vulnérables.
À Fonds mondial pour l'enfance, Nous pensons que l'amélioration de la santé menstruelle va au-delà de la distribution de produits. Elle nécessite approche holistique et durable qui transforme les mentalités, construit les connaissances et modifie les récits culturels néfastes.
Dans Afrique de l'Ouest, nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires locaux pour concevoir et mettre en œuvre programmes structurés et participatifs qui équipent filles et garçons avec des informations complètes et adaptées à l'âge sur la santé sexuelle et reproductive.
Ces programmes vont au-delà de l’hygiène menstruelle pour aider les adolescentes et les adolescents à acquérir une compréhension plus approfondie de :
Dans Côte d'Ivoire et Guinée, par exemple, nous avons aidé des partenaires à concevoir programmes d'un mois—à la fois en personne et virtuellement—dédié à conscience corporelle, éducation à la puberté, hygiène menstruelle et engagement des garçonsCes séances créent des espaces sûrs et inclusifs où les adolescents, filles et garçons, peuvent réfléchir, poser des questions et apprendre les uns des autres.
Les filles ont exprimé soulagement et autonomisation de pouvoir parler ouvertement de leurs règles, souvent pour la première fois. Les garçons, quant à eux, y gagnent empathie et compréhension, en les aidant à devenir alliés pour briser la stigmatisation.
Nos partenaires travaillent également avec parents, enseignants et dirigeants communautaires et religieux pour briser le cycle du silence intergénérationnel. Lorsque les adultes sont informés et solidaires, ils contribuent à favoriser un effet d'entraînement, en favorisant des communautés où les menstruations ne sont plus considérées comme honteuses, mais comme un partie normale et saine de la vie.
Bien que la distribution de serviettes hygiéniques soit une intervention vitale et nécessaire, elle n'est pas suffisante. Et si nous allions au-delà de la distribution de serviettes hygiéniques et nous concentrions sur créer des environnements où les filles se sentent en sécurité, informées et fières de leur corps?
Voici à quoi pourrait ressembler le fait d'aller au-delà des pads :
En cette Journée de l'hygiène menstruelle laissez-nous réinventer l'éducation à la santé menstruelle. Allons passer d'une charité axée sur les produits à des programmes basés sur l'autonomisation—ceux qui combinent un soutien pratique avec le renforcement des connaissances, les changements de mentalité et l’engagement communautaire.
Aller au-delà de la distribution de pads signifie défendre la dignité des filles, affirmant leurs droits et créant un avenir où aucune fille ne sera laissée pour compte à cause d’une partie naturelle de son corps.
Fonds mondial pour l'enfance fournit un financement flexible et un soutien sur mesure au renforcement des capacités à 13 organisations communautaires à travers quatre pays francophones et anglophones d'Afrique de l'OuestCes partenaires locaux travaillent avec et pour les enfants, les adolescents et les jeunes, les plaçant au centre de leurs initiatives pour faire progresser leurs droits, amplifier leurs voix et promouvoir leur bien-être holistique.