Présentation d'Alex Kyerematen, directeur du programme régional pour l'Afrique
En provenance de Geneva Global, notre nouveau directeur du programme régional pour l'Afrique a accepté de partager un regard plus intime sur son parcours et sur les raisons pour lesquelles il croit en la mission de GFC.

Alex, peux-tu nous parler un peu de ton enfance et d'où tu viens ?
Je suis né et j'ai grandi au Ghana. Fait amusant : le Ghana est géographiquement plus proche du « centre » de la Terre (en termes de coordonnées géographiques) que n'importe quel autre pays. J'ai vécu la plupart de mon temps à Accra, la capitale, mais j'ai également visité tout le pays pour le travail et pour des voyages personnels.
Dans mes premières années, j'ai passé beaucoup de temps avec mes grands-parents, car mes parents voyageaient beaucoup pour le travail. Cela signifiait qu'ils étaient très chouchoutés, donc je suis un peu le fils de grand-mère. Certaines personnes me décrivent comme une vieille âme et j'attribue cela à l'influence de mes grands-parents.
Quel est votre souvenir d’enfance préféré ?
J’en ai deux. La première, pendant mes vacances, c’était de rendre visite à une autre grand-mère (elle aussi enseignante) qui vivait à Kumasi. J’y ai appris beaucoup de choses sur ma culture. La deuxième, c’est que les avions m’ont toujours fascinée. J’ai eu l’occasion de beaucoup voyager quand j’étais jeune, car ma mère travaillait pour une compagnie aérienne. J’adorais rendre visite au pilote avant un vol et j’étais toujours intriguée par les lumières sur les panneaux et par la façon dont les différents boutons et leviers faisaient voler l’avion.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers ce secteur d’activité et vers GFC ?
Ma famille a une longue tradition de service public et de défense des droits. J’ai donc grandi en comprenant l’importance de faire un travail qui contribue à l’amélioration des conditions de vie des autres. Même si j’ai réussi dans le secteur bancaire et le conseil, j’ai toujours eu le sentiment qu’il me manquait quelque chose. J’ai trouvé cet épanouissement lorsque je me suis consacré à temps plein à la philanthropie.
J'aime le modèle de GFC et je partage les valeurs de l'organisation. L'objectif de renforcement des capacités et d'augmentation de l'impact me plaît beaucoup.
Selon vous, quel sera l'aspect le plus difficile de votre travail ? Qu'est-ce qui vous apportera le plus de satisfaction ?
Il est toujours difficile de convaincre les bailleurs de fonds des problèmes et des interventions qui nécessitent un financement. Je pense qu'il faudra un peu plus de temps pour convaincre les bailleurs de fonds actuels et potentiels de financer des interventions et des partenaires moins traditionnels.
La partie la plus gratifiante de mon travail sera de me rendre sur le terrain. C'est surtout le contact avec les partenaires dans leurs communautés et de constater l'impact que nous les avons aidés à créer qui est le plus gratifiant. Être sur le terrain me permet également d'identifier les domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer afin que nous puissions continuer à être pertinents et bénéfiques pour nos partenaires.
Pourquoi pensez-vous que le travail de GFC est important ?
Nous vivons à l’ère des Objectifs de développement durable, où nous reconnaissons que chaque acteur est essentiel pour éradiquer la pauvreté et assurer la prospérité à tous. GFC travaille avec un acteur du développement souvent négligé : les organisations communautaires naissantes. Les organisations que GFC soutient généralement jouent un rôle crucial dans ce casse-tête du développement. Elles sont au plus près des problèmes des communautés et les comprennent donc mieux et ont les meilleures solutions. De plus, bien après que les sources de financement se soient taries, elles continuent d’être là et de travailler pour créer un impact.
Le GFC offre à ses partenaires la liberté et la flexibilité nécessaires pour continuer à être ce qu’ils sont et, dans de nombreux cas, accroître leur impact grâce à leurs capacités accrues. En outre, notre attention portée aux enfants et aux jeunes est essentielle. L’Afrique, par exemple, aurait la population la plus jeune du monde avec 226 millions d’enfants âgés de 15 à 24 ans. Selon la plupart des estimations, la population jeune du continent devrait au moins doubler au cours du prochain demi-siècle. Si nous faisons notre travail, nous préparerons toute une génération sur le continent à vivre une vie meilleure, sans pauvreté, sans discrimination et sans violence.
#FAIT IMPORTANT SUR ALEX
Quel était votre jouet préféré quand vous étiez enfant ?
Voiture de course télécommandée ?
Que voulais-tu faire quand tu serais grand ?
Pilote. ✈ Je commence bientôt les cours, alors je pourrais bien réaliser mon rêve !
Quelle est la chose la plus étrange que vous ayez jamais mangée ?
Crocodile/Anguille ?
Avez-vous une bête noire ?
Comme je voyage beaucoup, je vais vous donner un exemple de voyage : les gens qui ne savent pas comment passer efficacement les contrôles de sécurité à l'aéroport.
Si vous pouviez avoir un super pouvoir, quel serait-il ?
Je joue entre la capacité de parler toutes les langues du monde et la capacité de voler.