La protection de l’enfance dans un contexte mondial
En septembre 2018, GFC a publié son premier Politique de protection mondiale – une étape cruciale dans la mise en œuvre de notre engagement en faveur de la sécurité et de la protection des enfants. Un an plus tard, alors que notre politique fait l'objet de sa révision annuelle, nous demandons à trois membres de l'équipe GFC de partager leurs réflexions sur nos progrès en matière de protection de l'enfance, les défis auxquels nous sommes confrontés et la direction que nous allons prendre.
Pourquoi la protection est-elle importante pour la crise financière mondiale ?
Bri LaTendresse, chargée de développement des capacités
En raison d’un déni systémique de statut et de pouvoir et de leur dépendance envers les adultes, les enfants et les jeunes sont placés dans des situations particulièrement vulnérables. En tant qu’organisation centrée sur l’enfant, GFC a la responsabilité non seulement de veiller à ce que nous ayons une solide culture de protection, mais également de contribuer à faciliter une culture de protection dans nos organisations partenaires.
John Hecklinger, président et chef de la direction
Bien que GFC ne travaille généralement pas directement avec les enfants, nous travaillons avec des centaines d'organisations qui travaillent avec des enfants et des jeunes chaque jour, et notre personnel est sur le terrain avec eux tous les jours. Il est essentiel pour GFC de donner l'exemple en matière de bonnes pratiques de protection - tout d'abord, pour garantir que nous faisons tout ce que nous pouvons pour assurer la sécurité des enfants, mais aussi parce que nous voulons que nos partenaires locaux aient eux-mêmes de solides pratiques de protection. Nous devons être très bons dans ce domaine si nous voulons aider nos partenaires locaux.
De quoi êtes-vous fier en termes de travail de protection du GFC jusqu'à présent ?
John Hecklinger, président et chef de la direction
Je suis fier de la façon dont nous avons collaboré avec d’autres organisations de premier plan pour adopter une politique adaptée aux besoins de GFC et qui peut servir d’exemple pour d’autres organisations. Nous avons réussi à établir des liens avec des organisations de premier plan, à nous renseigner sur leurs pratiques, à les adapter et à les mettre en œuvre de manière très approfondie et prudente. Notre personnel et notre conseil d’administration comprennent l’importance de cela et nous avons réussi à intégrer la protection dans la culture et les valeurs de GFC. Ce faisant, nous nous sommes retrouvés dans un rôle de leadership, étant invités à conseiller d’autres organisations sur la manière de mettre en œuvre des politiques et des pratiques de protection solides.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?
Hayley Roffey, responsable mondiale de la protection
Apprendre et adapter la protection à un contexte mondial est un véritable défi, car elle est unique dans chaque région dans laquelle nous travaillons. Certaines langues n’ont pas de traduction du mot « protection » et cela représente un défi de taille pour notre équipe lorsqu’elle essaie de soutenir nos partenaires. Nous avons beaucoup appris dans ce domaine et avons collaboré avec d’autres dans ce domaine. C’est important, car nous ne saurons jamais tout ce qu’il y a à savoir et devons constamment nous améliorer et nous adapter – le contexte change constamment.
Quelle est la prochaine étape pour le travail de sauvegarde du GFC ?
Bri LaTendresse, chargée de développement des capacités
Mon poste de chargée de développement des capacités vient de débuter en août et aider nos partenaires en matière de protection sera un élément clé de mon travail au cours des prochains mois. Pour la première fois, nous demandons à nos partenaires d'avoir et de mettre en œuvre une politique de protection. Le premier projet sur lequel je travaille consiste à créer une boîte à outils pour nos partenaires contenant des informations sur la manière de créer leurs propres politiques de protection. Cette boîte à outils leur servira de point de départ pour entamer la conversation sur la protection au sein de leur organisation.
John Hecklinger, président et chef de la direction
La mission du GFC est de promouvoir de solides pratiques de protection à l'échelle mondiale. Nous sommes dans une position unique pour travailler avec les organisations locales afin de comprendre quelles pratiques existantes fonctionnent, ce qui peut être amélioré et ce que les organisations peuvent apprendre les unes des autres. À mesure que nos pratiques internes se développent et mûrissent, nous aurons de plus en plus de choses à partager avec les autres.