Liza Yanovich dirige l'évaluation chez GFC avec curiosité et apprentissage
Liza, PEUX-TU NOUS PARLER UN PEU DE TON ENFANCE ET D'OÙ TU VIENS ?
Je suis né et j'ai grandi en partie à Moscou, en Russie. Ma grand-mère, ma mère et moi sommes arrivés aux États-Unis quand j'avais 10 ans et nous nous sommes installés dans le Maryland. J'ai fait mes études secondaires, secondaires et universitaires dans le Maryland, puis j'ai déménagé à Washington DC à 20 ans. Je reste profondément attaché à mes racines russes, tout en me considérant comme américain.
Apprendre à côtoyer deux cultures m’a inculqué une profonde appréciation pour une recherche presque constante de ce que signifie appartenir.
QUEL EST VOTRE SOUVENIR D'ENFANCE PRÉFÉRÉ ?
J'ai passé certains des meilleurs moments de mon enfance dans une maison de campagne appartenant à des amis de ma famille. S'il est courant pour les Russes d'avoir une résidence secondaire à la campagne, nous n'en avons jamais eu une. Pour un enfant ayant grandi dans une mégalopole animée, cette maison et les règles familiales décontractées chez qui j'habitais respiraient la liberté : cueillir des baies dans les bois, se baigner au lac à vélo, grimper aux arbres et lire dans le hamac. Ce sont les plus doux souvenirs de mes étés d'enfance.
QU'EST-CE QUI VOUS A ATTIRÉ VERS CE DOMAINE D'ACTIVITÉ ET VERS GFC ?
J'ai toujours été intéressé par le point de vue et l'expérience des enfants dans notre monde. Trop souvent, les adultes ne traitent pas les enfants comme des égaux. Dès mon plus jeune âge, je me suis intéressé à l'éducation et, pendant un temps, j'ai même rêvé de devenir enseignant (et je le ferai peut-être encore un jour). Parallèlement, j'ai toujours rêvé de travailler dans le développement international.
Après avoir occupé divers postes au sein de grandes organisations de développement international, j'ai conclu que les organisations communautaires possèdent les connaissances et l'expertise nécessaires pour opérer des changements considérables, mais qu'elles sont trop souvent négligées et sous-financées. Je souhaitais intégrer une organisation qui s'efforce de changer cette dynamique. Les efforts de GFC pour cultiver le respect de l'expérience de l'enfant sont l'un des éléments qui m'ont motivé à rejoindre l'équipe. Les enfants sont valorisés et respectés dans toutes les actions de l'organisation, ce qui influence également les relations de l'équipe avec ses partenaires et entre eux.
QUELLE SERA, SELON VOUS, LA PARTIE LA PLUS DIFFICILE DE VOTRE TRAVAIL ? QUELLE SERA LA PLUS SATISFAISANTE ?
L'aspect le plus gratifiant de ce poste sera la possibilité constante d'apprendre et d'évoluer, tant sur le plan personnel qu'au sein de l'équipe. GFC est une organisation qui valorise l'innovation et l'adaptation au changement ; il y aura toujours l'occasion d'essayer quelque chose de nouveau. Je suis également ravi de pouvoir travailler avec des partenaires aux quatre coins du monde et d'apprendre de leur vaste expérience.
La possibilité d’essayer constamment quelque chose de nouveau peut également s’avérer être la partie la plus difficile du travail, car en essayant Il faut souvent faire plusieurs tentatives avant de trouver la solution efficace. GFC intervient dans le monde entier dans divers domaines thématiques et s'engage avec enthousiasme dans des initiatives nouvelles pour l'organisation. Pour quelqu'un travaillant sur l'apprentissage stratégique, il n'est pas toujours évident de combiner les différentes composantes de l'activité de GFC ; il est donc toujours nécessaire de rechercher des solutions hybrides. C'est à la fois stimulant et passionnant !
POURQUOI CROYEZ-VOUS QUE LE TRAVAIL DE GFC EST IMPORTANT ?
GFC sait que les organisations locales sont les mieux placées pour comprendre les besoins de leurs communautés. C'est dans cette optique que GFC collabore avec des partenaires du monde entier. Les valeurs qu'elle promeut et le respect qu'elle attache à ses partenariats contribuent à donner aux acteurs locaux les moyens d'agir pour améliorer la vie des enfants et des jeunes.
#FAIT À PROPOS DE LIZA
QUEL ÉTAIT VOTRE JOUET PRÉFÉRÉ QUAND VOUS ÉTIEZ?
J'avais une poupée très peu attirante nommée Dasha que, sans raison particulière, j'aimais beaucoup.
QUE VOULAIS-TU FAIRE QUAND TU SERAI GRAND ?
Je voulais devenir comédienne de théâtre. D'une certaine manière, ce rêve s'est réalisé. Depuis 2011, je joue dans une troupe de théâtre de la région de Washington D.C.
QUELLE EST LA CHOSE LA PLUS BIZARRE QUE VOUS AYEZ JAMAIS MANGÉE ?
Kholodets. C'est un plat russe à base de viande sous une couche opaque, semblable à de la gelée, traditionnellement servi avec du raifort. C'est un goût qui se découvre.
AVEZ-VOUS UNE BÊTE INTÉRESSANTE?
Je viens d'une culture très directe, donc ce qui m'agace le plus, c'est quand les gens sont passifs-agressifs. Ah, et l'orthographe !
SI VOUS POUVIEZ AVOIR UN SUPER POUVOIR, QUEL SERAIT-IL ?
Téléportation.