Présentation d'Indrani Chakraborty, spécialiste de la protection de l'enfance et de la lutte contre la traite des êtres humains

Spécialiste de la protection de l'enfance et de la lutte contre la traite des êtres humains du GFC, Indrani Chakraborty, soutient les organisations locales en Inde qui luttent contre le trafic d’enfants et le travail dangereux dans leurs communautés d’origine.

Dans cette nouvelle interview, elle partage un regard plus intime sur son parcours et pourquoi elle croit en la mission de GFC.

Indrani Chakraborty

Indrani, pouvez-vous nous parler de vos origines et de votre parcours ?

Je suis né et j'ai grandi à Durgapur, une ville sidérurgique de l'État du Bengale occidental, en Inde. J'ai obtenu mon diplôme de premier cycle et de maîtrise au Département de travail social de l'Université Visva Bharati, à Santiniketan.

J'ai commencé ma carrière chez Sanlaap India, une organisation de développement qui lutte contre l'injustice entre les sexes et la violence envers les femmes et les enfants. L'objectif principal de Sanlaap est de lutter contre la traite des femmes et des enfants à des fins d'exploitation sexuelle commerciale, d'abus sexuels et de prostitution forcée.

Après Sanlaap, je me suis tourné vers d’autres organisations de développement, notamment des organisations communautaires, nationales et internationales.

Plus de 21 années d'expérience dans le secteur du développement m'ont donné l'opportunité de travailler dans divers domaines thématiques tels que les droits de l'enfant, la protection de l'enfance, les migrations dangereuses, la traite, la violence sexiste, le VIH et le SIDA, les droits des femmes et la microfinance fondée sur les droits.

Quel est votre souvenir d’enfance préféré ?

Un voyage en famille à Andaman, qui fut ma première expérience sur une plage en bord de mer. J'ai récupéré beaucoup de coraux, qui sont toujours avec moi.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers ce secteur d’activité et vers GFC ?

Au cours de mes études supérieures en travail social, je me suis rendue dans un quartier chaud d’une zone industrielle appelée Lachipur Dhal, au Bengale occidental, en Inde, pour recueillir des données pour mon mémoire sur l’analyse situationnelle des femmes prostituées. C’était ma première visite dans un quartier chaud, ce qui m’a ouvert les yeux. Je n’avais jamais vu une enfance aussi précaire et dangereuse.

La zone rouge était divisée en deux parties : l’une était réservée aux femmes atteintes de la lèpre, l’autre aux femmes et aux filles contraintes à la prostitution en général. Cette zone était propice à la lèpre (mais je ne savais pas pourquoi). Les femmes atteintes de la lèpre avaient pour habitude de passer de la partie réservée aux lépreux à la zone réservée aux lépreux. Étonnamment, la plupart d’entre elles continuaient à pratiquer la prostitution, même si leurs revenus étaient inférieurs à ceux des autres.

Au cours de mes interactions avec les femmes et une ONG qui travaillait dans ce quartier chaud, j’ai entendu le terme « traite », car un pourcentage important de femmes en étaient victimes.

J’ai alors décidé qu’après avoir terminé mes études, je travaillerais avec une organisation de ce type pour prévenir la traite des êtres humains et la prostitution intergénérationnelle. J’ai donc commencé à travailler avec Sanlaap. Indrani Sinha était mon mentor ; elle a été une pionnière dans la lutte contre la traite des êtres humains, non seulement au Bengale occidental mais aussi dans toute l’Inde.

J'ai travaillé dans les zones d'origine et de destination. La prévention de la traite dans la zone d'origine, avec la collaboration d'organisations communautaires, était l'une des principales priorités.

Je crois que le renforcement du leadership au sein des organisations et la création de mécanismes communautaires de protection de l’enfance peuvent apporter des changements dans la communauté.

J’ai été attiré par le GFC parce que je crois aux valeurs fondamentales du GFC, qui jettent les bases pour apporter un impact positif sur la vie des enfants et des jeunes.

Selon vous, quel sera l'aspect le plus difficile de votre travail ? Qu'est-ce qui vous apportera le plus de satisfaction ?

Travailler avec les gens de la communauté est à la fois un défi et une satisfaction. Comprendre les besoins et les valeurs inhérentes à la communauté et établir des relations de confiance est un défi. D'un autre côté, j'aurai l'occasion d'appliquer mes compétences professionnelles d'une nouvelle manière, de participer à l'innovation et de suivre les progrès au fil du temps, ce qui sera très gratifiant.

Pourquoi pensez-vous que le travail de GFC est important ?

Le GFC encourage la participation des communautés et des dirigeants locaux qui influenceront les politiques liées aux droits des enfants et des jeunes, ce qui garantira la durabilité de cet effort. Cela contribuera à créer un monde où tous les enfants et les jeunes sont en sécurité, forts et valorisés.

#Faits amusants sur Indrani

Quel était votre jouet préféré quand vous étiez enfant ?

Une jolie poupée offerte par mon père.

Que voulais-tu faire quand tu serais grand ?

Une dégustation de glace !

Quelle est la chose la plus étrange que vous ayez jamais mangée ?

Un poisson frit horrible à Bangkok !

Avez-vous une bête noire ?

Des gens qui ne sont jamais ponctuels et qui me font arriver en retard.

Si vous pouviez avoir un super pouvoir, quel serait-il ?

Voyager où je veux !

Quel est l’un de vos endroits préférés où vous avez voyagé ?

Nouvelle-Zélande.

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