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« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens réfléchis et engagés puisse changer le monde ; c'est la seule chose qui y soit jamais parvenue. » – Margaret Mead

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En tant qu'êtres sociaux, la connexion entre intérêts et objectifs communs est un élément puissant. Même à l'ère du numérique, les rencontres physiques et intimes entre personnes partageant les mêmes idées restent essentielles à la réussite et à la croissance d'une entreprise. Elles créent un sentiment de communauté où la réflexion approfondie, le soutien, les échanges, la confiance et la camaraderie se cultivent.

La célèbre anthropologue américaine Margaret Mead aurait déclaré : « Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens réfléchis et engagés puisse changer le monde ; en fait, c'est la seule chose qui y soit jamais parvenue. » C'est dans cet esprit que le Fonds mondial pour l'enfance a créé ses échanges de connaissances emblématiques.

Ces ateliers de plusieurs jours ont lieu plusieurs fois par an dans les régions desservies par GFC. Organisés autour de thématiques ou de problématiques régionales, ils offrent des opportunités d'apprentissage entre pairs sur des questions de fond ainsi que sur les défis communs en matière de développement organisationnel. L'un des principes fondamentaux de ces ateliers est la conviction que les organisations locales sont les mieux informées sur les enjeux qui les concernent et que, grâce à une animation interactive et informelle, elles peuvent échanger des bonnes pratiques et partager des expériences précieuses. Un participant de chaque organisation est invité à y participer, et GFC prend en charge les frais.

[image_caption caption=”Présentation de l'échange de connaissances par Emmanuel Otoo, directeur du programme régional du GFC pour l'Afrique et le Moyen-Orient.” float=”alignleft”]

© Le Fonds mondial pour l'enfance

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En juin dernier, le Ghana, « enfant chéri de l'Afrique de l'Ouest », avec ses plages luxuriantes, sa culture dynamique et son économie et son développement rapides, s'est révélé être l'endroit idéal pour organiser un échange de connaissances régional. À Accra, 18 partenaires locaux anglophones et francophones du GFC se sont réunis pour une expérience d'apprentissage bilingue entre pairs, désireux de socialiser et d'assimiler les connaissances de leurs collègues. Cet événement de trois jours, organisé par le Centre pour les initiatives de développement (CID), partenaire local du GFC, a réuni des partenaires locaux expérimentés et novices. 

Afin de créer un esprit de communauté, un dîner de bienvenue a été organisé à l'hôtel Ange Hill d'Accra, offrant aux participants l'occasion de se rencontrer et de réseauter avant de se lancer dans les activités de l'atelier du lendemain. Des jeux brise-glace ont favorisé des interactions fluides entre les participants, tout en les aidant à mieux comprendre les similitudes organisationnelles de chacun.

Bien que la langue ait constitué une barrière, elle n'a pas empêché les partenaires anglophones et francophones de tenter de communiquer entre eux. Leur soif de connexion et d'apprentissage était contagieuse.

Les participants se sont ensuite divisés en deux groupes : les partenaires francophones et anglophones ont organisé chacun leur propre visite de la galerie, où les participants ont présenté tour à tour leurs organisations. Après chaque présentation, l'enthousiasme s'est accru, les questions des autres participants se multipliant, suscitant des discussions plus animées sur des problématiques similaires. Les enjeux allaient de la mobilisation des ressources aux stratégies de renforcement des capacités dans des environnements difficiles, en passant par les structures organisationnelles et la dotation en personnel.

Les promenades dans les galeries ont également donné l'occasion aux partenaires plus expérimentés du GFC, comme l'ONG Dedomé, Street Library Ghana et CEE-HOPE, de démontrer le succès du modèle de renforcement des capacités du GFC en enseignant aux nouveaux partenaires des stratégies innovantes et des meilleures pratiques.

[image_caption caption=”Hayford Siaw, directeur de Street Library Ghana, partenaire local du GFC.” float=”alignright”]

© Rosie Hallam / Financial Times

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Par exemple, Betty Abah, de CEE-HOPE au Nigéria, a expliqué comment son organisation a utilisé les réseaux sociaux comme Twitter pour accroître sa visibilité, ce qui s'est traduit par de nouvelles opportunités de financement. Hayford Siaw, de Street Library Ghana, a expliqué comment il a utilisé les relations avec les bénévoles comme source de revenus ; les bénévoles non seulement mobilisent les acteurs de la communauté, mais contribuent également à la création de contenu pour l'organisation. L'expérience de Hayford a trouvé un écho auprès de nombreux participants souhaitant adopter un modèle similaire.

Pour conclure cette séance de partage et consolider ses enseignements, un exercice expérimental de simulation d'investissement a été réalisé. Les participants ont tous reçu de l'argent fictif pour investir dans une organisation qu'ils ont sélectionnée en fonction des présentations de la Galerie.

La Samburu Girls Foundation, partenaire de GFC au Kenya qui retire les filles contraintes de subir des mutilations génitales féminines ou un mariage précoce, s'est distinguée des autres, remportant la majeure partie des fonds d'investissement fictifs des participants. Interrogé sur les raisons de son choix d'investir dans Samburu, Godfrey Okum, directeur de NIGEE, partenaire de GFC, a expliqué que ce choix était non seulement dû à la personnalité charismatique de Josephine Kulea, fondatrice de Samburu, mais aussi à l'originalité de son approche auprès de cette population extrêmement vulnérable. D'autres participants, comme Kolawole Olatosimi de CYPF, partenaire nigérian de GFC, ont également été impressionnés par la capacité de Samburu à impliquer ses bénéficiaires dans la planification et la mise en œuvre de ses programmes.

L'Échange de connaissances du Ghana 2017 a offert aux partenaires de GFC d'Afrique de l'Ouest et de l'Est une occasion unique et très appréciée d'apprentissage et de partage entre pairs. Les participants n'ont pas tari d'éloges sur la qualité des discussions et des supports relatifs au fonctionnement d'organisations locales similaires à la leur. Ils ont pris conscience qu'il était plus efficace de travailler ensemble pour le bien commun que de lutter seul, démontrant ainsi la valeur inestimable de ce type de service de renforcement des capacités offert par GFC.