Que vivent les adolescentes pendant la migration ? À quoi ressemblent leurs parcours ? Une nouvelle infographie présente les résultats obtenus en Amérique centrale, au Mexique et aux États-Unis.

La migration offre souvent aux filles et aux jeunes femmes la possibilité d’exercer leur libre arbitre et de se construire une vie digne. Elle peut être une stratégie d’autonomisation pour gagner en indépendance, échapper à la violence et contribuer au bien-être de leur famille. Aujourd’hui, les adolescentes sont en déplacement et leurs parcours ne se résument souvent pas à une seule trajectoire, expérience ou histoire.

Parallèlement, en raison des inégalités profondément ancrées entre les sexes, de la xénophobie et de l’absence de systèmes de protection transnationaux dans les Amériques, la migration expose les filles et les jeunes femmes à de multiples formes de violence. La migration se traduit par une série de vulnérabilités complexes et sans précédent qui commencent dans les communautés d’origine des filles et qui s’aggravent tout au long du voyage – et bien après.

En 2020, suite à un processus de conception participative avec nos partenaires locaux, le Fonds mondial pour les enfants a lancé une infographie pour sensibiliser aux situations et aux besoins spécifiques des adolescentes migrantes.

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Dans toute la région, nous devons élaborer des politiques qui offrent aux adolescentes migrantes de meilleures possibilités de façonner leur avenir, de faire valoir leurs droits et de mener une vie saine et productive, quel que soit l’endroit où elles vivent. Pour tous, et en particulier pour les filles, la migration doit être un choix et non une lutte pour survivre.

En 2017, la crise financière mondiale a commencé une initiative de trois ans L'initiative vise à soutenir, protéger et autonomiser les adolescentes migrantes, en collaboration avec 14 organisations communautaires aux États-Unis, au Mexique et au Guatemala. À ce jour, cette initiative a permis à plus de 2 500 adolescentes de bénéficier d'une aide humanitaire essentielle, d'un abri, de conseils juridiques, d'un soutien psychosocial et d'une programmation axée sur les filles. L'accent mis par GFC sur la création de mouvements a également soutenu ces organisations locales dans leurs efforts pour faire entendre la voix des adolescentes migrantes dans toute la région.

Photo d'en-tête : Vue de la frontière entre les États-Unis et le Mexique à Playas de Tijuana. © Fonds mondial pour l'enfance