Le pouvoir des jeunes

Soutenir le leadership des jeunes


Par Fonds mondial pour l'enfance

Par Corey Oser, Kulsoom Khan et Katie Fuhs
Cette histoire a été publiée à l'origine dans Feedback Labs.

Le Fonds mondial pour l'enfance envisage un avenir où tous les enfants et les jeunes sont en sécurité, forts et valorisés. En tant que fondation publique basée à Washington, DC, le Fonds mondial pour l'enfance offre un financement flexible, un soutien au développement des capacités et des activités de renforcement des réseaux aux organisations partenaires qui aident les enfants et les jeunes à atteindre leur plein potentiel et à faire valoir leurs droits. Le Fonds mondial pour l'enfance s'engage à faire entendre la voix des jeunes et à veiller à ce qu'ils contribuent à son action. Afin de soutenir cette vision, il a développé un Conseil de leadership des jeunes Servir de conseillers auprès du Fonds mondial pour l'enfance. En créant un espace permettant aux jeunes de participer à ses travaux, le Fonds mondial pour l'enfance espère servir de modèle à ses partenaires en matière de transfert de pouvoir, les incitant à créer un espace où les jeunes peuvent diriger, apporter leur contribution et assumer des rôles significatifs au sein de leurs organisations.

Alors que le Conseil des jeunes leaders prend forme, le Fonds mondial pour l'enfance (FGE) s'interroge sur la manière de mobiliser le FGE de manière significative et non symbolique ; d'inclure la voix des jeunes au-delà du conseil ; et d'aider ses partenaires bénéficiaires à transférer le pouvoir aux jeunes leaders. Le FGE a participé au LabStorm pour recueillir des conseils sur ces questions. Voici les témoignages des participants.

Mettre l’accent sur l’accessibilité.

Afin de recruter de nouveaux membres pour le Conseil des jeunes leaders, celui-ci lance un appel à candidatures. Les candidatures sont examinées en collaboration par un groupe de membres du Conseil et le personnel du Fonds mondial pour l'enfance, et la sélection finale est effectuée par les membres du Conseil. Ce processus place les membres du Conseil au cœur des décisions et confirme la mission du Fonds mondial pour l'enfance, qui est d'autonomiser les jeunes.

Les participants à LabStorm ont salué le processus de sélection, mais ont également souligné qu'il pourrait être plus accessible dès la phase de candidature. L'appel à candidatures est public, mais certains groupes pourraient être oubliés, comme les jeunes n'ayant pas accès à Internet ou ceux qui ne sont pas connectés aux réseaux du Fonds mondial pour l'enfance.

Afin de rendre l'appel à candidatures accessible à ces groupes, le Fonds mondial pour l'enfance pourrait créer des sections nationales jeunesse du Conseil. Chacune de ces sections serait chargée de sensibiliser les divers groupes de jeunes de son pays, que ce soit par le biais des réseaux sociaux, de dépliants, de la radio ou de contacts personnels.

Une autre option identifiée par les participants à LabStorm était d’ajouter des sous-membres au Conseil de leadership des jeunes pour soutenir et rendre compte des groupes ayant moins d’accessibilité.

Intégrer le Conseil à la direction de l’organisation.

Afin d'intégrer la voix des jeunes dans tous les aspects de leur travail, les participants à LabStorm ont encouragé le Fonds mondial pour l'enfance à tisser des liens entre le conseil d'administration, le personnel et les membres du Conseil de leadership des jeunes. Ils ont souligné que le Fonds mondial pour l'enfance pourrait inclure l'ensemble du Conseil de leadership des jeunes à certaines réunions du conseil ou faire siéger des membres de ce Conseil à un comité du conseil.

Le mentorat est une autre voie vers un engagement significatif. Les participants à LabStorm ont suggéré que chaque comité du Conseil de leadership des jeunes ait un membre du personnel du Fonds mondial pour l'enfance comme point de contact pour soutenir son travail. Le Fonds mondial pour l'enfance pourrait également inviter les membres du conseil d'administration à encadrer individuellement les membres du Conseil de leadership des jeunes pendant leur mandat au sein du Conseil.

Identifiez pourquoi le transfert de pouvoir est difficile et montrez l’exemple.

Le Fonds mondial pour l'enfance cherche à instaurer des pratiques de transfert de pouvoir et à inspirer ses partenaires à créer un espace où les jeunes peuvent prendre des responsabilités. Cependant, même si le Fonds mondial pour l'enfance modélise ces transferts de pouvoir avec des initiatives telles que le Conseil de leadership des jeunes, tous ses partenaires n'ont pas été en mesure de suivre son exemple.

Les participants au LabStorm ont recommandé au Fonds mondial pour l'enfance de commencer par identifier les raisons pour lesquelles le transfert de pouvoir représente un défi pour ses partenaires. Il ne s'agit peut-être pas d'une question d'inspiration, mais plutôt d'un manque de temps de travail, de financement, de normes culturelles, ou d'un autre facteur. En demandant aux organisations partenaires quels obstacles les empêchent de transférer le pouvoir aux jeunes, le Fonds mondial pour l'enfance pourra mieux comprendre comment les accompagner dans cette démarche.

Ce LabStorm nous a rappelé l'importance de renouveler continuellement les efforts d'engagement des parties prenantes. Le Fonds mondial pour l'enfance améliore continuellement son modèle de Conseil des jeunes dirigeants pour le rendre plus accessible et plus efficace. Avez-vous de l'expérience en gestion de conseils de parties prenantes ? Envoyer un message à annie@feedbacklabs.org.

Photo d'en-tête : Mete Coban, président du Conseil de leadership des jeunes, rencontre l'équipe du GFC. © GFC

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